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21 mai 2017
didier POBEL POEME 1
didier paubel
lignes intérieures et autres lignes
prix kowalski cheyne editeur
Certains soirs la vie râpe un peu
comme le tronc des arbres familiers
et la mémoire rase est un vieux chaume
que la gueule des bêtes n'atteint pas
Les mots poreux de la semaine
poncent le silence sans force
la vie s'en vient la vie est là
si pleine qu'éclate l'écorce
de l'habitude et du parler simple
La nuit descend à pleins poumons
avec une barbe de trois jours
et dans le ciel sans domicile
elle grave à la mine plomb
le portrait-robot du jour prochain
remerciements à l'auteur pour ce texte
3 mai 2016
photo: cerisier bicolore
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