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19 mars 2015

Photo: vanité de pierre

P1070471

 

Vanité picassienne

 

 

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Y
« Dans l’art, le peuple ne cherche plus consolation et exaltation, mais les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence cherchent le nouveau, l’étrange, l’original, l’extravagant, le scandaleux. Et moi-même, depuis le cubisme, et au-delà, j’ai contenté ces maîtres et ces critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées en tête. Et moins ils comprenaient, plus ils m’admiraient. À force de m’amuser à ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre et très rapidement. Et la célébrité signifie pour un peintre: vente, gains, fortune, richesse. Et aujourd’hui, comme vous savez, je suis célèbre, je suis riche. Mais quand je suis seul avec moi-même, je n’ai pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et antique du mot. Ce furent de grands peintres que Giotto, le Titien, Rembrandt ou Goya. Je suis seulement un amuseur public qui a compris son temps et épuisé le mieux qu’il a pu l’imbécillité, la vanité, la cupidité de ses contemporains... C'est une triste confession que celle-ci, plus douloureuse qu'il n'y paraît, mais elle a le mérite d'être sincère.»<br /> <br /> <br /> <br /> Pablo Picasso à son ami Giovanni Papini, 1952<br /> <br /> n'empêche, pour moi il reste l'un des plus grands....
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